Open Data Africa
Constat
Au cours des deux dernières années, l’humanité a produit autant de données numériques que pendant tout le reste de son histoire. Produites en masse, elles sont de plus en plus accessibles. Le big data apparait comme une véritable révolution à l’échelle mondiale, qui n’est pas encore parvenue en Afrique de l’ouest.
Au Mali, on constate un déficit de données chiffrées ou géographiques à tous les niveaux (État, collectivités, populations…). Ainsi, à ce jour, certaines collectivités ne disposent pas de carte de leur propre territoire. On observe également un problème d’ouverture ou d’accès à ces données quand elles existent, les laissant la plupart du temps entre les mains de ceux qui les produisent.
Pourtant, la production et l’analyse de données apparaissent comme un moyen de rendre certaines situations plus intelligibles, à l’échelle du pays, de la ville ou du quartier, facilitant ainsi la prise de décision. En effet, l’exploitation de la donnée améliore la connaissance des territoires et des pratiques des populations. Elles permettent notamment de suivre plus précisément le développement urbain et de planifier l’évolution des infrastructures dans le temps.
Le projet
Open Data Africa consiste au développement d’un outil basé sur l’open data, pour renforcer les capacités de diagnostic et de planification des collectivités locales. Le partage et l’accès public aux données doivent également permettre de suivre l’évolution dans le temps et dans l’espace de différents indicateurs essentiels du développement urbain.
Le projet réalisé en partenariat avec Nathalie Sidibé, fondatrice d’Open Street Map Mali, se focalise dans un premier temps sur la ville de Kayes et pourra ensuite être étendu à l’échelle nationale.