Retour sur l’événement « La diaspora au coeur du développement », à l’occasion de la journée internationale des migrants

Plus d’une centaine de participants ont assisté à l’événement organisé par la Fondation Sadev, en partenariat avec l’Agence Française de Développement, le 17 décembre 2022, à l’occasion de la journée internationale des migrants (JIM). Cet événement a rassemblé les diasporas maliennes et comoriennes, aux côtés des partenaires de la Fondation et d’élus locaux, tels qu’Halima Mendoudj (élue à Montreuil), Sokona Niakhaté (élue à Fontenay-sous-bois), Pascal Savoldelli (sénateur) ou Pierre Garzon (maire de Villejuif), pour ne citer qu’eux.

Déroulé de la journée

L’événement s’est ouvert en plénière, avec l’introduction de Pascal Savoldelli (président de la Fondation Sadev) et les interventions de Christophe Richard (directeur général de Sadev et administrateur de la Fondation), Antoine Huart (délégué général de la Fondation) et Soiny Duval (chargée de mission et de communication à la Fondation)

Bamadi Sanokho a ensuite repris la main pour animer une courte table ronde composée de 5 experts : Halima Menhoudj (Élue à Montreuil et présidente du Groupe-Pays Mali de Cités Unies France), Bassirou Diarra (Président de l’AMSCID et administrateur de la Fondation Sadev), Camille Traoré (Doctorante migration), Olivier Kaba (Expert migration) et Mohamed Saïd (Association CADF). Ce temps de réflexion a permis aux experts de présenter les spécificités des associations de diasporas, leur cadre d’intervention ainsi que ses évolutions.

Ensuite, les participants se sont répartis au sein de deux ateliers qui ont donné la parole aux migrants maliens et comoriens autour de deux thématiques transversales. Le premier atelier sur « le défi intergénérationnel » était animé par Lamine Camara (Président de la CEFOM) et Sokona Niakhaté (Élue à Fontenay-sous-Bois et administratrice de la Fondation Sadev), et a abordé les problématiques d’implication des deuxièmes générations pour assurer la continuité des actions de leurs parents.

Le deuxième atelier traitait de « l’action des diasporas dans des contextes de fragilité » et a été animé par Oumou Diallo, Bamadi Sanokho et Bassirou Diarra. Cela a été l’occasion d’aborder les différentes crises d’ordres sanitaires, sécuritaires, économiques ayant impacté la solidarité des associations des diasporas et qui ont nécessité la mise en place de nouveaux moyens pour la poursuite des actions. Un focus a également été fait sur la crise diplomatique qui anime actuellement les relations entre la France et le Mali et sur ses lourdes conséquences au niveau des actions humanitaires dans le pays. 

La première partie de la journée s’est achevée sur une restitution des ateliers en plénière. S’en est suivi un temps convivial autour d’un cocktail dînatoire pour la poursuite des échanges et les prises de contacts. Un marché solidaire a également permis de mettre en valeur l’artisanat malien et comorien en offrant la possibilité aux participants de trouver leurs derniers cadeaux de Noël.

Enfin, la soirée s’est clôturée sur un concert privé de Kora Jazz Trio, un groupe de jazz afro-européen de renommée internationale, dont les musiciens sont eux-mêmes issus des diasporas malienne et sénégalaise. Le public s’est rapidement laissé entraîner par la musique et a terminé en dansant sur une note positive, résumant bien l’ensemble de la journée.

Des retombées positives

Les retombées de l’événement sont très positives, les participants ont salué la qualité des interventions lors de la table ronde ainsi que de la richesse des échanges dans les ateliers. La rencontre des deux diasporas malienne et comorienne, rarement amenées à se croiser et pourtant confrontées à des problématiques similaires, a été très appréciée. Cette journée a donc permis la naissance d’un dialogue qui mérite d’être poursuivi.

Revivez la journée en vidéo et en photos.